C’est une aventure unique en France, l’histoire de 11 jeunes qui vont vivre l’histoire de leur vie et se reconstruire. Des filles et des garçons âgés de 16 à 24 ans, qui étaient jusque là en échec scolaire ou qui ne trouvaient pas leur place dans le monde du travail.
Durant 7 mois, le temps d’un service civique, ils vont intégrer « La classe départ ». Ils vont partager aux côtés de Perrine et Bruno, un couple d’artistes et de citoyens engagés qui ont créé l’association l’Envol, un projet un peu fou : monter sur scène pour y jouer leurs propres vies.
Les jeunes vont en effet retrouver confiance par la vie en groupe et la création artistique dont un spectacle sera le point final.

Pour Vincent qui a connu la rue pendant 2 ans, « dévoiler aux gens une part de ta vie, c’est pas toujours facile, surtout quand c’est pas une vie très rose. J’ai une haine envers ma mère. Quand même tu ne mets pas ton fils dehors à 14 ans ! ». Grâce à l’amitié de ses camarades, et grâce au théâtre, la renaissance de Vincent sera spectaculaire.

Avec lui, Léa parvient peu à peu à surmonter sa dépression. « Jamais une personne dans ma vie ne m’a autant fait avancer. Il me répète quotidiennement je fais rien pour toi, je suis rien. Et il ne se rend pas compte que rien que lui c’est plus que ce que j’imaginais ». Léa et Vincent s’aiment et rêvent d’avenir ensemble. « Grâce à elle je me sens beau, je me sens fort ».

Cécilia a été brisée par des années d’alcool. Quand la jeune fille chante « je ne sais plus comment les attraper ces mains qu’on me tend » son appel au secours est bouleversant, et c’est pour elle un véritable défi que de tenir jusqu’au bout des 7 mois de l’aventure.

Hanton lui ne cesse de penser à sa mère restée au Gabon et répète qu’elle est « mon soleil et donne tous les jours l’envie d’avancer ». Loin des siens, Hanton doit livrer une dure bataille pour décrocher du cannabis, se reconstruire et trouver sa place dans la société.

Des épreuves traversées jusqu’à la renaissance tant espérée, c’est finalement l’histoire d’un beau combat que nous suivons. Pour Bruno Lajara qui dirige l’Envol « La jeunesse ne devrait pas souffrir autant. Un jeune n’est pas responsable de là où il naît, de comment il naît. Nous sommes des lanceurs d’alerte. Nous essayons d’apporter notre petite pierre à l’édifice, d’amener un semblant d’humanité. Et montrer qu’on peut s’en sortir surtout. »